Notons au passage :
- que la médiation est limitée, dans cette définition, aux situations de rupture ou de séparation, or nous verrons plus loin qu'il peut être fait appel à un médiateur dans de nombreuses autres situations.
- que le médiateur familial n'a pas légalement l'exclusivité de l'exercice de la médiation familiale qui peut également être conduite par un médiateur professionnel.
- que la "gestion" d'un conflit consiste précisément à entretenir celui-ci : si vous gérez bien vos affaires, votre compte en banque ou votre entreprise, c'est pour qu'ils soient prospères. N'est-ce pas ? Considérons donc que cette formulation est totalement maladroite...
On
ne gère pas un conflit. On le résout.
Deux
possibilités de recourir à la médiation familiale
La médiation
familiale conventionnelle lorsque ce sont les personnes qui la sollicitent spontanément
ou sur le conseil d’un professionnel (travailleur social, médecin, juriste,
avocat, magistrat...)
La médiation
familiale judiciaire qui peut:
- soit être ordonnée
par le juge aux affaires familiales, avec l’accord des parties, dans le cadre
d’un jugement ou d’une ordonnance (article 1071 du code de procédure civile).
- soit
relever d’une injonction. Le juge aux affaires familiales a en effet également
la possibilité en matière d’exercice de l’autorité parentale (art 373-2-10 du
code civil) et de divorce (art 255 du code civil) d’enjoindre aux personnes de
rencontrer un médiateur familial qui les informera au cours d’une réunion
gratuite physique ou téléphonique sur les conditions et le déroulement de la
médiation familiale.
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